Pèlerinage à la Mecque: les voyagistes privés face aux innovations de l’Arabie saoudite

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Cette année le Sénégal bénéficie d’un quota de 12.860 pèlerins pour le hajj aux lieux saints de l’islam. l’Arabie Saoudite a opéré à de nombreux changements dans le but d’améliorer l’organisation du cinquième pilier de l’islam. Les membres du Regroupement National des Organisateurs Privés du Hadj et de la Umrah au Sénégal (RENOPHUS) en phase avec le royaume saoudien se préparent à faire face aux nouveaux changements opérés.

Sur les 12.869 du quota alloué au Sénégal, les voyagistes privés à la Mecque vont devoir se partager les 11.000 futurs pèlerins. ce quota a été fixé par le royaume saoudien qui a opéré à de nombreux changements cette année. Les inscriptions habituellement étalées sur une longue durée ont été raccourcies pour une durée d’un mois. «Il se trouve que cette année, l’Arabie Saoudite dans le but d’améliorer l’organisation, a demandé à tous les pays d’anticiper l’inscription ou l’enrôlement des pèlerins. Ici au Sénégal, la délégation générale à sa tête le Dr Aboubacar SARR, a fixé l’ouverture le 29 janvier et la fermeture le 29 février 2024 », explique  le colonel Mouhamadou Moustapha DIONGUE. Compte tenu de ce délai  jugé trop court, les 225 adhérents du RENOPHUS, invitent les futurs pèlerins à prendre les dispositions nécessaires avant la date échue, tout en veillant sur les convoyeurs agréés, car l’organisation dégage toute responsabilité contre « ceux qui s’adressent à des structures non agréés ». Les aménagements imposés par l’Arabie Saoudite, auront des incidences financières sur les futurs pèlerins notamment ceux qui seront convoyés par la délégation générale aux pèlerinage. Les voyagistes privés quant à eux excluent toute idée d’augmentation malgré leurs charges. «Entre le gouvernement et le privé, c’est une différence de sept cent (700) à huit cent  (800) mille  FCFA. L’État bénéficie d’une subvention, nous n’en avons pas. Nous avons du personnel, des charges locatives et des dépenses » précise Hourèye Thiam PREIRA, membre du RENOPHUS. Elle explique par ailleurs que les prix peuvent aller au-delà du plafond fixé par l’État, selon les besoins du pèlerin. «Il y a ceux qui payent jusqu’à quinze (15) millions parce qu’ils veulent être logé tout près de la Kaba avec une qualité de service. Cela ne peut pas être comparé à ceux qui choisissent d’habiter à une heure de la mosquée » explique- t -elle.

Lansana DIANDY

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