Présent à ce panel, le Professeur Abdou Salam FALL Directeur du Laboratoire de Recherche sur les Transformations Économiques et Sociales(LARTES), est revenu sur les différentes initiatives que son institution à pu réaliser. Le LARTES vient de produire une étude sur « l’abordabilité des prix des denrées dans le Sahel» et qui est disponible et une autre sur «les prospectives alimentaires au Sénégal », pour lui, « vous voulez nourrir le Sénégal nous travaillons à ce que les paysans nourrissent le Sénégal ». Le Professeur FALL de poursuivre que « les universités ont connu une évolution, où désormais les universitaires ne sont plus évalués seulement sur la base de résultats de recherche de leur enseignement mais maintenant il y a un troisième facteur, c’est le service à la communauté. Qu’est-ce que vous, vos recherches et vos enseignements ont apporté à la communauté ». Ce travail du Lartes que dirige M. FALL est en parfaite intelligence avec le Ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire(MESS) car, leur collaboration avec le Ministère a permis l’élaboration de la Loi sur l’ESS, une documentation sur « comment l’ESS peut aider à booster l’atteinte des 17 ODD ». Ce travail selon le Professeur FALL est fait «sur la base d’un partenariat stratégique avec le Ministère de l’ESS. Cela constitue des données ponctuelles ». Le Lartes a aussi travaillé sur l’élaboration de la lettre de politique sectorielle sur l’ESS et a permis au Sénégal de se positionner dans la proposition d’un Master Professionnel en Économie Sociale et Solidaire dans les cinq universités sénégalises. Cela fait suite au vote par les Nations-Unies en avril 2023 de la résolution sur l’ESS. Le Sénégal peut ainsi se positionner selon le Professeur FALL dans la formation avec l’institutionnalisation de ce un master en ESS. Ce travail de collecte de données du LARTES a permis au Sénégal de jouer réellement sa partition en tant qu’institution universitaire payée par l’État dont la vocation dira M. FALL est « de mettre l’information à disposition des acteurs ».
Par Abibou MBAYE
