La Chambre des mines du Sénégal a organisé une session de formation à l’endroit des journalistes. L’objectif est de partager la terminologie utilisée dans le secteur minier au Sénégal, saisir les enjeux et les défis de l’industrie minière mais aussi comprendre le rôle et les attentes des différentes parties prenantes d’où le thème, problème et enjeux actuels de l’industrie minière au Sénégal.
» Il y avait beaucoup d’informations qui avaient défrayé la chronique et qui nous avaient fait sursauter. Nous n’avions pas eu le temps de donner la bonne réponse. Cette session va vraiment nous aider à mettre tout le monde au même niveau« , a déclaré Alioune SARR, Secrétaire Général de la Chambre des mines du Sénégal. Pour lui, « le premier problème est de connaître la terminologie utilisée dans le secteur minier ». Ainsi, le renforcement des capacités des journalistes sur les enjeux et les spécificités du secteur minier permettrait le traitement et l’appréciation d’information sur secteur minier. Le sous-sol du Sénégal offre une grande diversité de substances minérales et le secteur minier est sous-exploré et sous exploité. Il présente de réelles potentialités qui sont composées des métaux précieux (Or), des métaux de base (Fer, indices de Cuivre, Chrome et Nickel) des minéraux industriels (Phosphates, Calcaires, Argiles, Sels, sables siliceux, barytine etc.) des minéraux lourds (Zircon, ilménite et Rutile), des minéraux de la transition énergétique (Lithium, terres rares), marbres, Granites, Serpentinites) et matériaux de construction (Basaltes, Grès, Coquillages, Silex, sables,) mais aussi des pierres ornementales, marbres, granites, serpentinites. Au Sénégal la contribution du secteur minier au PIB et aux recettes d’exportation (RE) en 2021 est de 4,38% du PIB et 38% des RE. Et dans certains pays de la sous-région comme la Mauritanie elle est de 9,6% du PIB et 59% des RE , au Mali nous avons 10% du PIB et 70% des RE, en Guinée c’est estimé à 22% du PIB et 90% des RE, au Burkina Faso soit 16% du PIB et 80% des RE et en Côte d’Ivoire la contribution est de 4% du PIB et 15% RE. Pendant deux jours, les journalistes auront droit à des communications présentées par des experts dans des thèmes aussi divers et variés comme « Faire connaitre la chambre des mines », « améliorer l’accès aux sources d’information du secteur », « la compréhension des fondamentaux, concepts et terminologie de base de l’industrie minière, « contexte international et national de l’industrie minière », « potentiel minier du Sénégal », entre autres thématiques au menu de cette formation qui plonge désormais une vingtaine de professionnels des médias dans les méandres des mines Sénégalaises.
Lansana DIANDY
