Selon Ousmane SY NDIAYE Directeur Exécutif de l’UNACOIS(Union Nationale des Commerçants et Industriels du Sénégal), «la question des données est un sujet est éminemment politique, la question des données structure notre vie. Nous sommes dans une économie de savoir où on peut rien faire sans les données ». Ce responsable de l’UNACOIS de désoler de la difficulté d’accéder à l’information qui est un défi à relever. Mr NDIAYE de poursuivre, «la donnée est un enjeu de pouvoir, économique et financier. Chacun est assis sur ses données et se bat avec » . Pour ce patron des Commerçants et industriels du Sénégal, « au lieu d’avoir des rapports de partenariat on a des rapports de force. Chacun, sur la base de ses données cherche à avoir le pouvoir sur l’autre » Ce représentant des commerçants et industriels de rappeler quelques étapes dans les initiatives où les données ont été au cœur comme « en 2012 avec la première réforme du Code des Impôts où la DGID était confrontée à un double problème. Il n’avait pas le chiffres d’affaires du petit commerce. L’impôt était calculé sur les bénéfices et non sur le chiffre d’affaires. L’utilisation des données probante peut permettre au secteur privé d’avoir une influence positive ». L’autre exemple est selon lui, « En 2015 sur le programme d’autosuffisance en riz où le constat était qu’on produisait mais on ne vendait pas. La production locale de riz était certes là mais il n’y avait pas de données pour évaluer exactement la production locale sur le marché. Une production qui faisait par ailleurs face à la concurrence avec les importations de riz. Ici le véritable enjeux était d’avoir des données exactes sur la production locale et le riz qui venait de l’extérieur ». Qui plus est, les données fournies par la douane Sénégalaise ne reflétaient pas exactement la réalité sur le marché. D’où l’importance d’avoir des données probantes.
Par A.M
