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Souveraineté alimentaire : Le Sénégal « RIZ » de joie

L’ autosuffisance alimentaire en marche au Sénégal. Le cap de 1 million 500 mille tonnes est atteint. Un atelier de revue à mi-parcours du programme Régional de la chaîne de valeur riz a permis de l’évaluer. Il a  réuni des délégations de  parties prenantes du PRCVR(Projet de Développement de la Chaine de Valeur Riz) sous la conduite de la banque islamique de développement.

De 500.000 tonnes en 2012 nous sommes arrivés à 1 558 000 tonnes en 2022″.A en croire, Papa Malick Ndao, le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire. Pour lui, la production de riz a véritablement augmenté au Sénégal. Au Sénégal, le programme est en cours d’exécution depuis deux ans. Selon Dr Waly Diouf,  coordonnateur projet chaîne de valeur riz,  « le Sénégal a été confronté à des difficultés réelles pour avoir de la semence de riz« . Mais cette contrainte va être très bientôt levée grâce à la  réhabiliter du centre CFA de Sédhiou  qui a été fermée depuis 80 , pour en faire un centre de production de semence pour l’ISRA. « Nous soutenons l’ISRA et Africa Rise pour la production de semence pré-base qu’on met à la disposition des producteurs pour augmenter le capital semencier » a rassuré ce cadre du ministère de l’agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire. L’autre élément, ajoute-t-il « c’est soutenir des agriculteurs en les donnant des fertilisants et des semences ». L’autre défi pour le Sénégal est d’étudier la compatibilité du sol avec les semences. Pour ce faire « nous cherchons à voir quelle est la qualité réelle du sol et faire des aménagements hydro-agricoles pour résoudre le problème de l’avancée du sel dans les régions de Thiès, Fatick, Kaolack, Sédhiou, Kolda et Ziguinchor » a expliqué Dr Diouf. A en croire Dr Waly DIOUF, « l’objectif global pour le Sénégal est de réduire considérablement les importations en augmentant la production locale a environ 1 700 000 tonnes« . La rencontre qui s’est tenue à Dakar du 16 au 18 Mars a pour objectif d’évaluer  le programme Régional de la chaîne de valeur riz après trois ans de mise en œuvre. « C’est la première entrée pour pouvoir aller dans une production beaucoup plus soutenue et de pouvoir renverser la balance commerciale » a soutenu, le Chargé de la sécurité alimentaire à la Banque Islamique de Développement. Pour Fally Badji, il est question de discuter, de repenser pour assurer la souveraineté alimentaire en Afrique. Ce programme a été financé à hauteur de 200 millions de dollars par la Banque Islamique de Développement pour une durée de cinq ans. La première phase concerne six pays de la sous-région. Il s’agit du Sénégal, du Niger, du Burkina Faso, de la Gambie, Sierra Leone et de la Guinée. D’après l’expert de la BID, « la deuxième phase est en train de se mettre en place avec le Cameroun, le Bénin le Burkina Faso, la côte d’ivoire et le Mali« , dont les représentants ont pris à cet atelier. Pour, le secrétaire général du ministère de l’agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire  » ce programme est venu à son heure pour soutenir le Sénégal dans la quête de la souveraineté alimentaire avec l’élaboration de la stratégie nationale de l’autosuffisance alimentaire dont la filière riz occupe une place de choix« .

Par Lansana Lasse DIANDY

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