Aux côtés du Président Macky SALL plusieurs chefs d’État ont répond à l’appel de l’Eau à Dakar. De Denis Sassou Ngesso du Congo en passant par la Présidente de la République Fédérale d’Éthiopie, Sahle-Work ZEWDE, de Umaro Sissoco EMABALLO, Président de la Guinée Bissau, de Mohamed Ould El-Ghazaouani, Président de la Mauritanie, ainsi que des Présidents d’institutions internationales comme la Banque Mondial et le Conseil Mondial de l’Eau. Ils sont unanimes quant à la préservation de l’Eau, son impact, ses enjeux géostratégiques pour accroître la production et répondre aux besoins des populations.
Denis Sassou NGESSO Président du Congo
« Ce Forum est aussi le lieu de rappeler le lien direct qui existe entre l’accès à l’eau et l’aggravation des zones de tension sur notre continent. Ce lien entre les pénuries hydriques dues au réchauffement climatiques et l’insécurité, voire le développement du terrorisme a été maintes fois soulignés »
Sahle-Work ZEWDE Présidente de la République Fédérale d’Éthiopie :
La présence des chefs d’État de Gouvernement à ce Forum démontre l’engagement politique des pays car en fin de compte la priorité est avant tout de faire avancer l’agenda politique mondiale. Je ne doute pas que nos délibérations ici soient à la hauteur des attentes et de l’importance qui est attaché.
Mohamed Ould El Ghazaouani Président de la République Islamique de Mauritanie
Dans une dizaine d’années, s’il n’y a pas de changement significatif dans notre approche de la problématique de l’Eau nous aurons, rien qu’en Afrique, des centaines de millions de personnes qui n’auront pas un accès satisfaisant à l’eau potable et à l’assainissement
Umaro Sissoco EMBALLO Président de la Guinée
« Sans eau la vie sur terre ne serait pas possible. Une eau en abondance est une source de prospérité. Là où l’eau manque l’insécurité et les histoires s’installent »
David MALPASS Président de la Banque Mondiale
Il nous faudra travailler sur les tarifs de l’eau et mettre en place des mesures politiques et augmenter les investissements publics et privés avec la participation des citoyens
Loïc FAUCHON Président du Conseil Mondial de l’Eau :
- « Pour l’annulation de la dette de l’Eau et investir dans les infrastructures »
Situation inacceptable, l’angoisse de centaines de millions de femmes et d’enfants qui, chaque matin sont en quête d’une eau lointaine du forage avec au bout du chemin, quelques litres seulement. La question vient d’elle-même, faut-il tourner la tête et regarder ailleurs, évidemment non. Faut-il accepter cela et se résigner, évidemment non. D’abord la dette sur ce point, nous continuons à demander l’annulation de la dette de l’eau pour les États et les collectivités les plus pauvres mais avec une exigence, de réinvestissement immédiat, d’un même montant dans la construction d’infrastructures de l’Eau et assainissement autant que dans la maintenance et la formation des femmes et des hommes.
Synthèse de Serigne Mbacké SECK
