La Mutuelle d’épargne et de crédit doolèel jigèen a pris part au Forum de l’économie sociale et solidaire de Dakar. Parmi les exposants au stand du Fonds d’Impulsion de la Microfinance, elle est représentée par sa gérante, Coumba Absa Aw Sow.
Mise sur les fonts baptismaux en 2004, la Mutuelle d’Épargne et de Crédit doolèel Jigèen a débuté avec 66 groupements de femmes. Elle a maintenant dans son portefeuille plus de 200 regroupements. « Nous avons encadré 10.000 femmes. Nous sommes présentes dans toute la région de Thiès ( Poponguine, Darou Khoudoss, Nianing entre autres), pour soutenir et orienter les femmes et les couches les plus vulnérables et puis mettre à leur disposition des financements avec un suivi évaluation » a expliqué Coumba Absa Aw Sow. La mutuelle octroie des crédits avec une part sociale de 8000 F CFA aux groupements comme aux particuliers dans un délai record d’un mois avec des mesures d’accompagnement, selon Madame Sow qui annonce que leurs cibles sont « des vendeuses, cacahuètes, de beignets et celles qui sont dans les marchés« . « Il y a certains de nos partenaires qui avaient débuté avec un financement de 50 000 Fcfa, aujourd’hui cela a généré des millions », rassure la gérante de MECDOLJI. Parmi, les partenaires financiers de la mutuelle de crédit et d’épargne, Doolèel Jigèen, le Fonds d’Impulsion de la Microfinance(FIMF) s’est plus distingué par son accompagnement permanent des projets de la mutuelle. » C’est la première structure à mettre à notre disposition des financements » a-t-elle salué. Le FIMF accorde le plus bas taux parmi les partenaires de la mutuelle. Le taux est de zéro et le taux de sortie 3%. Contrairement au FONGIP, dont le taux est à 3% et le taux de sortie à 6,5%. Cependant, elle rassure que « ces taux sont les taux très accessibles ». Par rapport à son bilan, la mutuelle Doolèel Jiguèen a un encours de crédit d’environ 198 millions et un encours d’épargne aussi à 198 millions avec un actif de 8 mille membres individuels. D’après, Madame Coumba Absa Aw Sow, le FIMF continue à les soutenir avec « le fonds de résilience » (dans le cadre de la lutte contre les impacts de la pandémie du COVID 19 ndlr).