C’est une première rencontre entre la CCIAD(Chambre de Commerce et d’Industrie de Dakar) et le COJES(Collectif des Journalistes Economiques du Sénégal). Les autorités Consulaires entendent la pérenniser dans le cadre de leurs activités. Elles comptent s’appuyer sur les journalistes économiques pour vulgariser davantage les grands chantiers de la CCIAD. Une matinée d’information a permis à la presse Economique de passer en revue la trajectoire de la CCIAD, son histoire, son rôle, ses missions prioritaires, ses défis et les perspectives de cette institution créée en 1888.
C’est une nouvelle démarche de la CCIAD pour mieux faire connaître l’institution. Ses missions et ses objectifs. Et il n’y a pas meilleur canal que la presse économique du Sénégal. Il s’agit pour les autorités consulaires de mieux faire connaître « son dispositif d’appui et d’encadrement destiné aux opérateurs économiques de la région de Dakar, dans le souci d’impulser une dynamique de création de richesses tant voulue par les autorités de l’Etat à travers le Plan Sénégal émergent » a d’emblée souligné le Trésorier-adjoint Auguste Bruno D’Erneville. Avec cette rencontre, l’actuel bureau entend positionner l’institution consulaire dans son rôle d’encadrement des entreprises. De l’avis du Secrétaire Général de la CCIAD, Mbaye Chimère NDIAYE « Toutes les entreprises de la région de Dakar sont d’office membres de la CCIAD. Elle peuvent venir demander des conseils, des avis ». Non sans avoir rappeler que « la CCIAD est placée sous la tutelle technique du Ministère du commerce et du Ministère en charge des finances pour les questions financières ».
De l’avis du vice-président de la Chambre de Commerce Ibrahima LÔ, les missions doivent beaucoup servir aux acteurs et la presse ne doit pas l’ignorer car « tout investisseur qui vient au Sénégal est orienté vers la chambre de commerce ». Cette institutionrappelle t-il, « est crée en 1888 ». Toutes les informations économiques du pays doivent être disponibles à la CCIAD d’autant que les opérateurs économiques se tournent vers le Sénégal. Dans ce contexte de découverte de pétrole, le gaz et où le Sénégal jouit d’une stabilité économique, Ibrahima LO estime que la Chambre doit jouer pleinement le rôle qui est le sien au cœur du dispositif d’animation de l’économie Sénégalaise.
Par ailleurs, interpellé sur les perspectives de la chambre, M.Lo de préciser que « la CCIAD a longtemps nourri l’ambition de s’investir dans la relance des chemins de fer notamment la ligne Dakar Bamako » et mieux, poursuit Ibrahima LO, « j’avais discuté avec la Chambre de Commerce de Bamako au cours d’une de mes missions d’un projet d’oléoduc pour pourait permettre aux 70% des importations d’hydrocarbures du Mali d’y transiter ». Mais regrette t-il ce projet nécessite de gros investissements. Mr.LÔ n’a pas manqué de revenir sur les relations entre le Port de Dakar et la Chambre notamment le pesage des camions et des marchandises qui sont des prérogatives de la chambre de commerce car elle est la seule organe en mesure d’éviter les litiges.
Habib MIMRAN