La bonne gouvernance tant chantée au Sénégal a du mal à s’installer dans la gestion de l’Etat. Sous le régime sortant, le constat est effarant. Que de scandales non élucidés, que de dossiers passés sous silence de de corruption, de corrompus et de corrupteurs dénoncés sans suite. Bassirou Diomaye FAYE en est conscient. Le Chef de l’État de marteler, « j’engagerai sans tarder une politique hardie de bonne gouvernance économique et financière par : la lutte sans répit contre la corruption ; la répression pénale de la fraude fiscale et des flux financiers illicites ; la protection des lanceurs d’alertes ; la lutte contre le détournement de deniers publics et le blanchiment d’argent ; l’amnistie des prête-noms et leur intéressement sous condition d’auto dénonciation ; la publication des rapports de l’IGE, de la Cour des comptes et de l’OFNAC ». C’est ainsi une nouvelle page qui s’ouvre au Sénégal par une gestion saine de nos ressources, une bonne gouvernance, une réédition des comptes pour sortir définitivement le Sénégal dans le cercle vicieux des pays gangrénés par la corruption, les détournement, la concussion, la gabegie. Ces fléaux qui plombent tout développement.
A.M