AIBD maintient le cap  des 10 millions de passagers par an à l’horizon 2035

L’ Aéroport International Blaise Diagne se fixe l’objectif d’atteindre 10 millions de passagers à l’horizon 2035. Une annonce au cours d’une conférence en prélude de la 70ème Assemblée Générale de ACI Afrique. L’événement est prévu du 14 au 20 octobre prochain,  sous l’égide de LAS ( Limak-AIBD-Summa), gestionnaire de l’aéroport international Blaise Diagne.  L’événement est placé sous le thème de « la résilience par l’innovation ».

« L’objectif de 2035, j’espère que, je serai là pour le voir, mais les objectifs sont créés pour être réalisés. Comparé aux aéroports de la sous-région, l’AIBD est devenu une phare pour l’Afrique. De 2022 à aujourd’hui nous avons une dizaine de nouvelles destinations« , a déclaré Askin Demir. Le directeur général de Limak-AIBD-Summa, a animé une conférence en prélude de la conférence régionale de la section Afrique du Conseil international des aéroports (ACI). « Cet événement réunira plus de 300 professionnels du secteur aéroportuaire venant de différents pays africains et du monde entier pour discuter des enjeux et perspectives de l’industrie aéronautique africaine sous le thème « la résilience par l’innovation ». L’aviation en Afrique joue un rôle essentiel dans le développement économique de notre continent », souligne Demir. Il indique  que l’industrie aéronautique Africaine fait face à de nombreux défis, la concurrence internationale, les problèmes d’infrastructures, l’environnement et, bien sûr la pandémie de covid-19 qui a eu un impact sans précèdent dans notre secteur. « C’est dans ce contexte que nous nous réunissons pour discuter de la manière dont l’innovation peut être le moteur de résilience de l’industrie aéronautique africaine. L’innovation est essentielle pour surmonter les obstacles auxquels nous sommes confrontés et pour saisir les opportunités de croissance futures », rassure le directeur général de LAS SA. A en croire le Secrétaire Général du ministre des  transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires, Serigne Ahmadou Bamba Sy, « Cette conférence vient à son heure et va permettre aux sociétés actives dans le transport aérien au Sénégal de discuter avec leurs homologues africaines, de partager leur expérience et aussi de trouver les voies et moyens de faire face aux chocs exogènes« . En parlant de la gestion de l’AIBD, M Sy estime qu’il faudra « faire preuve d’une certaine flexibilité opérationnelle dans le cadre de la gestion des protocoles de santé et de sécurité, de la gestion des retards et des annulations, et de l’affectation des ressources pour répondre aux besoins changeants », explique t-il. Selon le Secrétaire général, la dépendance excessive à une seule source de revenus, comme les redevances aéroportuaires ou les concessions, peut rendre les aéroports vulnérables en cas de choc exogène. « Il est essentiel de diversifier les sources de revenus en développant des activités commerciales, des services de fret, des services auxiliaires, etc. C’est tout le sens du travail qui est en train de se faire à travers la stratégie Hub aérien dans le cadre d’une planification à long terme à l’horizon 2035 », rassure Serigne Ahmadou Bamba Sy.

Lansana Diandy

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