L’heure du changement a sonné. Le temps des limogeages est imminent. Certes par élégance républicaine pour ne pas dire patriotique, Bassirou Diomaye FAYE n’a procédé à aucune nomination, encore moins pris de décision de « mettre fin à des fonctions », mais ce n’est que partie remise. Si ce n’est imminent. Les ministres ont déjà pris la bonne température de la salle du Conseil des Ministres. La mise bien faite à l’unanimité. Ils ont tous, vite bien appris la leçon du jour. Reste à appliquer les directives de Son Excellence BDF. Les limogeages sont irréversibles car, sur proposition des ministres entrant, des directeurs généraux vont sauter dans les heures qui viennent. La liste est très longue. L’urgence l’impose.
L’homme ne donne pas l’impression de s’engager à la chasse aux sorcières. Il n’est pas revanchard. Il est plutôt partisan de la négociation. Son style contraste totalement avec son prédécesseur. Il veut travailler. Aller vite. Faire des résultats. Réduire le train de vie de l’État. Réduire considérablement les prix des denrées de première nécessité pour alléger le fardeau social qui pèse lourdement sur le dos du « goorgorlou » sénégalais. Pour y arriver Bassirou Diomaye FAYE va impérativement procéder à la première série de limogeages et de remplacement pour donner un coup d’accélérateur à son gouvernement. Ce sera après la Korité pour ne pas couper l’appétit à certains.
En ligne de mire …
Les directeurs généraux des sociétés nationales qui seront vite débarqués préparent activement leurs dossiers de passation pour ne pas dire leurs valises. Certains plus véreux sont entrain de signer les derniers contrats pour satisfaire leur clientèle et pire, pour causer des problèmes à leur successeur qui aura du mal à supporter la masse salariale « provoquée, d’autres font les yeux doux au Président Diomaye pour encore rester en poste. La liste de ces directions est longue et la quasi-totalité de ces DG ont fini par « peindre les murs » de leurs structures en « marron-beige », couleur du régime sortant. Ils ont beaucoup investi dans la campagne de leur malheureux candidat avec les fonds de la société qu’ils gèrent face à un candidat qui roulent avec les maigres moyens d’un peuple en quête de changement. L’heure des comptes a sonné dans ces entreprises nationales où le Top Management a fini par s’engager politiquement, promouvant plus la clientèle politique et oubliant totalement les compétences. Les dérives se comptent au Port Autonome de Dakar, à la RTS, à la TDS, au quotidien National Soleil, à la SN APS, à l’ARTP, au 3FPT, l’ADEPME, la SAED, l’OFOR, l’ANCAR, l’ANIDA, à SENUM.SA(ex ADIE), à l’AIBD, à la SEN la Poste, à la SONACOS, à la SENELEC, à la LONASE, à l’ONAS, au COUD, à DDD, à la CDC, à l’AGETIP, à l’AGEROUTE, au FERA, à la SONAGED(Ex.UCG), à la SENTER, à la SETER, aux GTS, aux CFS, à l’ONFP, à la SICAP, à la SNHLM, à la SOGIP, à Petrosen Trading Services, à Petrosen E&P, à Petrosen Holding. Sans oublier aussi les nombreuses Agences comme l’ADM, l’ASER, l’ANASER, l’ASEPEX, à l’ANAM, à l’ANSD, l’APROSI qualifiées d’agences budgétivores et parfois rattachées à certains ministères et servant à caser la clientèle politique. La Liste est loin d’être exhaustive et mérite que les nouvelles autorités s’épanchent sur leur remplaçant dans les meilleurs délais, et au cas par cas, afin d’arrêter les dérives dans lesquels sont entrain de s’adonner ces directeurs généraux. Les détails de la gestion parfois scandaleuse, gabegique, voire nébuleuse, opaque et népotique seront passés au peigne fin afin d’éclairer la lanterne des nouvelles autorités à prendre les mesures idoines et rapidement. Dossier exclusif à suivre…
La Rédaction