Protocolairement, Yacine FALL vient après Diomaye et Sonko

La Nomination de Mme Yacine FALL au ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères est la meilleure réponse à ceux qui pensent que les femmes sont sous-représentées dans le gouvernement d’Ousmane SONKO. Elle vient juste, dans l’ordre  protocolaire après le Président de la République Bassirou Diomaye FAYE et son Premier Ministre Ousmane Sonko. De quoi redonner à la femme toute sa place. Mme Yacine FALL, pure Walo-Walo, succède ainsi à un autre fils du Walo, Mankeur NDIAYE un diplomate, homme du sérail.  

Elle est  originaire de Dagana. Elle  succède  ainsi à un autre fils de ce terroir  Walo-Walo à la tête de la diplomatie Sénégalaise. Comme son prédécesseur Mankeur NDIAYE, elle est bien en terrain connu. Une diplomate de carrière, la Présidente du Mouvement Def Lila Wàr, (Mouvement pour l’Indépendance Économique, la Justice Sociale et l’éthique) est deuxième du rang protocolaire après le premier ministre Ousmane SONKO. Elle est choisi pour mettre en œuvre la politique de l’intégration africaine du président Bassiorou Diomaye Faye. Yacine Fall est un pur produit du système des Nations Unies. Elle vient de boucler quinze années de service dans le système des Nations Unies durant lesquelles elle a servi comme Directrice de l’institut des Nations Unies pour la Formation et la recherche pour la Promotion de la Femme (INSTRAW) basé en République Dominicaine, Conseillère économique et Directrice régionale de L’UNIFEM pour l’Afrique de l’ouest et du centre et Directrice de la Division économique d’ONU Femmes à New York. L’enfant du Walo a fait ses études au Sénégal. Elle a poursuivi et complété son parcours universitaire sanctionné par un « Masters Degree en Economie de Howard University et des séminaires de Ph.D (doctorat) en économie à l’Université du Texas. Yassine FALL cumule une expertise trentenaire en économie du développement et en gestion des politiques publiques. Avant de rejoindre l’ONU, elle a dirigé pendant treize ans une entreprise internationale de conseil en politique macroéconomique, en éradication de la pauvreté et dans les domaines de la gestion environnementale, des régimes fonciers et des opérations humanitaires d’urgence. Elle a également enseigné les mathématiques à Washington DC au début des années 80 et parle couramment le wolof, l’anglais, le français et l’espagnol. Durant les combats de Pastef ayant conduit à l’arrestation de Sonko et Diomaye ainsi que les restrictions de libertés au Sénégal, elle avait le don de s’adresser à la communauté internationale dans un anglais clair et limpide qui a donné un retentissement international au Projet. Militante des droits des femmes, la nouvelle ministre de l’intégration Africaine et des Affaires Étrangères avait dirigé pendant 4 ans l’Association des Femmes Africaines pour la Recherche et le Développement (AFARD). L’AFARD a pu mobiliser en son temps des ressources financières très importantes, acheter son propre building pour son siège à Dakar et compter parmi ses membres un nombre record de femmes universitaires. Elle a joué un rôle important en facilitant le dialogue politique entre les gouvernements, les institutions financières internationales et les groupes de femmes en Afrique et ailleurs, y compris dans la diaspora africaine du Brésil et les réseaux de jeunes femmes en Haïti et au Suriname. Elle a participé à plusieurs initiatives globales comme la Casablanca Dream Initiative qui a produit la publication phare «Vision d’un monde meilleur : de la crise à l’égalité». De 1983 à la fin des années 90, Mme Fall a dirigé sa propre société de consultance internationale basée à Dakar et à Nairobi, au Kenya, “African Economists for Social Change”. Cette entreprise professionnelle a travaillé dans toute l’Afrique en combinant la recherche sur le terrain et l’analyse politique sur diverses questions de développement. Elle a, par ailleurs, été la première experte à concevoir les lignes directrices du Programme alimentaire mondial sur la réduction des inégalités dans les opérations d’urgence et la distribution de l’aide humanitaire. Elle a largement contribué à la politique de l’Organisation internationale du travail dans la formulation de programme sur l’élimination du travail des enfants en utilisant les expériences et les leçons tirées d’un engagement à long terme sur le terrain. Ce parcours digne d’une femme engagée sur le terrain des relations internationales, de la diplomatie, du développement fera de la nouvelle cheffe de la diplomatie Sénégalaise pour le rayonnement international du Sénégal sous

Lansana DIANDY et Abibou MBAYE

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