En marge de l’ouverture de cette session de réflexion sur l’utilisation des données probantes pour la prise de décision, un panel a permis de mieux voir les incidences de ces données probantes sur différents secteurs d’activité économiques. Un panel animé par des personnalités venues de secteurs divers. Ils ont tour à tour apporté des éclairages sur la place des données probantes dans leur domaines respectifs.
Selon le DR Bouna DIOP ancien Conseiller Technique Ministère de l’Élevage et des Productions animales, « Les données des pays ne sont pas généralement bonnes. Prenant l’exemple sur la Mauritanie qui a été de tout temps réticente par rapport aux données fournies par la FAO. Ce pays a toujours privilégié ses propres données ». Et de poursuivre, qu’au Sénégal, les administrations et les ministères sont demandeurs de données probantes. En guise d’illustration, poursuit cet expert en élevage, « le pays a besoin de savoir quelle quantité de lait importé. Et il se trouve qu’entre les données de la douanes et les données du Ministère de l’élevage il y a des différences. D’où l’institutionnalisation des données ».
Dans sa démonstration sur l’importance des données probantes, Dr DIOP de révéler « combien les informations produites par l’ISRA et qui remontent à des années lumières constituent toujours la base pour les opérateurs qui veulent investir dans ce domaine. Alors que les données sur l’élevage ne sont pas actualisées au point qu’un opérateur qui veut faire un projet est confronté parfois à ces informations qui ne sont pas disponibles pour lui permettre de mieux évaluer les risques liées à son projet ». Présente à cette session de réflexion sur les données probantes, la Directrice de l’Agence Nationale de l’Aquaculture, Dr Tening SÈNE de décliner la feuille de route de son Agence qui est « la structure en charge de conduire le développement de l’Aquaculture, accompagne les porteur de projet ». En cela elle estime que « les données probantes sont d’une importance capitale en ce sens que l’Aquaculture est une activité scientifique ».
Par A.M