Éradication du paludisme : L’administration de médicaments de masse (AMM) fortement recommandée.

Dans le cadre du renforcement de la lutte contre le paludisme en vue son élimination, le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale à travers le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et l’université Iba Der Thiam de Thiès, ont mis en œuvre entre 2020 et 2022, une étude pilote, sur l’Administration de Masse de Médicaments (AMM) en vue d’obtenir un impact durable sur la transmission et réduire davantage la charge du paludisme dans le pays. Cette intervention, financée par PMI – USAID à travers le projet « Impact Malaria » de Population Services International (PSI) a été mise en œuvre en collaboration avec l’Université de Californie à San Francisco (UCSF) et le Center for Diseases Control (CDC) d’Atlanta.

Les recherches pour l’élimination du paludisme sont très en avance. Une étude menée par l’UFR santé de l’université Iba Der Thiam de Thiès préconise une nouvelle stratégie de prévention du paludisme. Cette stratégie n’est rien d’autre qu’une administration de médicaments de masse, selon le Professeur Jean Louis Ndiaye, directeur de recherche, université Iba Der Thiam de Thiès. « Cette étude visée à tester une nouvelle stratégie de prévention pour administrer des médicaments antipaludiques qui sont efficaces et qui sont bien tolérés à toute la population » a estimé le Professeur Ndiaye.
L’administration de masse de médicaments a permis de réduire le taux de prévalence du paludisme jusqu’à 50% dans les régions de Tambacounda, de kedougou et de Kolda qui sont des zones l’épicentre de la maladie.
L’administration de masse de médicaments à base de
dihydroartémisinine-pipéraquine et de primaquine visant à réduire le
paludisme en zone de transmission faible à modérée au Sénégal
L’objectif du Sénégal est d’éliminer le paludisme d’ici 2030. Et pour se faire le Programme National de Lutte contre le Paludisme se base sur les es orientations de l’organisation mondiale de la santé. Pour le Coordonnateur du PNLP, il s’agit de pousser la recherche comme accompagnement pour garantir les pays les orientations stratégiques pour pouvoir atteindre cette élimination. « quand on administré ces médicaments, il y a des parasites qui restent dans le sang. Cette nouvelle stratégie permet de nettoyer le sang. Ainsi quand l’anophèle vient, il ne va pas trouver de parasites donc s’il n’a plus de munitions il ne peut pas bombarder » a précisé en clair le Dr Doudou Sène.

« Le Sénégal va atteindre l’élimination du paludisme. Tous les ingrédients sont réunis. Toutefois souligne un expert, « Kédougou, Tamba et Kolda posent d’énormes difficultés. Si le Sénégal continue l’implémantation d’une telles stratégies, on va passer à l’élimination »

Cette intervention, financée par PMI –USAID à
travers le projet « Impact Malaria » de Population Services International (PSI). Elle a été mise en œuvre par l’université Iba Der Thiam de Thiès, en collaboration avec l’Université de Californie à San
Francisco (UCSF) et le Center for Diseases Control (CDC) d’Atlanta.

Lansana DIANDY

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