La marine nationale s’est réunie à Dakar ce lundi 20 janvier 2020 autour d’un forum international, en marge de la célébration de son 45ème anniversaire, pour discuter de la sécurité maritime des eaux africaines, dans le golf de Guinée en particulier.
Vers une capacité dissuasive et réactive…
Présidé par le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba a indiqué que cette rencontre « entre dans le cadre de notre évolution économique qui va se traduire par la production du pétrole et du gaz en 2022. Et que le Sénégal se donne les moyens, comme le président de la République l’a souligné, dans le cadre de son plan 2020-25 qui voudrait doter notre armée d’une capacité à la fois dissuasive et réactive pour pouvoir faire face aux enjeux de sécurité et plus particulièrement les menaces protéiformes et asymétriques. »
Une coopération internationale pour contenir les menaces
Le ministre ajoute que « le Sénégal sera un pays gazier et pétrolier. Les enjeux de cette réunion, c’est d’anticiper à la prévention pour pouvoir nous donner les meilleurs capacités de faire face sans doute à ces menaces qui frappent le Golf de Guinée. Et nous voudrions que le Sénégal puisse donc être en mesure de relever cet énorme défi, qui ne sera pas facile. Mais avec une coopération régionale africaine européenne et internationale, les réponses auxquelles nous voudrions atteindre nous les atteindrons. »
Des ressources humaines formées, en quantité et en qualité
Pour le chef d’état-major de la marine nationale, Momar Diagne « cette synthèse permet à tout un chacun de faire une adaptation dans sa situation particulière afin de sécuriser les eaux de la sous région et toutes les eaux de l’Afrique. Et ça passe par des ressources humaines bien formées en qualité et en quantité. Car, comme vous le savez il n’y a pas de frontières en mer. Et la meilleure solution est la coopération afin que les malfaiteurs ne puissent pas passer d’un pays à un autre ».
Les chantiers seront lancés dans quelques semaines
Toutefois, aux risques sécuritaires, l’amiral Diagne rassure que « dans nos eaux, la marine nationale est très bien équipée. Aujourd’hui elle est en anticipation sur ce qui pourrait arriver si jamais on commençait l’exploitation du pétrole et du gaz » a-t-il soutenu. Avant de conclure que pour la commande de patrouilleur, « le contrat est signé, seulement il y a quelques procédures administratives qui restent. Nous espérons que dans quelques semaines, les chantiers vont être lancés. 31 mois après le lancement du premier chantier, le premier bateau devrait être là et tous les six mois, nous devrions recevoir un bateau »
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